GOYON CHAZEAU GLOSSAIRE COUTELIER Mieux comprendre l’univers de la coutellerie artisanale

Action finale effectuĂ©e sur le tranchant et visant Ă  Ă©vacuer tous les dĂ©pĂ´ts restant sur le tranchant afin d’obtenir un “fil” parfaitement poli et donc la meilleure coupe

Action effectuée sur le tranchant afin de lui donner une épaisseur apte à couper

Créer ou recréer le tranchant en enlevant de la matière afin d’affiner l’acier de la lame. Terme souvent utilisé aussi dans le langage commun à la place d’affûter et affiler

Petite pièce d’acier placée horizontalement dans le creux du manche d’un couteau fermant. Elle permet d’arrêter la lame lors de sa fermeture avant qu’elle ne touche le ressort.

Plaquettes de matière (bois, acrylique, corne…) que l’on fixe sur la soie ou les platines et qui servent Ă  confectionner le manche

MĂ©canisme de blocage des lames de couteaux fermants par lequel le ressort, qui prĂ©sente un renflement, vient se caler dans l’encoche prĂ©sente sur le talon de la lame.
Les deux mains sont nécessaires pour désenclencher le système en appuyant à la fois sur la lame et sur le manche.

Le Damas est la matière résultant de la superposition de couches de différents aciers. Ce mélange crée des décors et rendent chaque pièce unique.
Les aciers damassĂ©s, quand ils sont rĂ©alisĂ©s dans les règles de l’art, sont plus rĂ©sistants, plus durs et plus tranchants.

De nos jours on distingue le damas industriel du damas artisanal.
Le damas industriel utilisé chez GOYON-CHAZEAU est issu de la métallurgie des poudres. Les dessins du damas sont maîtrisés techniquement.
Le damas artisanal est réalisé par un forgeron qui va souder par forge plusieurs nuances de métaux les unes avec les autres. Martelé, tourné, plié ou étiré à de multiples reprises, le mélange va peu à peu dessiner des formes dans la masse.
Le damas artisanal utilisé par GOYON-CHAZEAU est réalisé par différents maîtres forgerons.

On parle de “descente” dans les Arts de la table pour signifier l’ensemble des couverts qui composent une mĂ©nagère ou peuvent la complĂ©ter (quelques exemples : couverts dessert, couverts poisson, louche, pelle Ă  tarte, service Ă  salade…).

DuretĂ© de l’acier obtenue après traitement thermique qui se mesure en coutellerie en Rockwell HRC.

En dessous de 52HRC, l’acier sera trop souple pour donner du tranchant au couteau.
Au-dessus de 60HRC, l’acier devient plus fragile et cassant et très difficile Ă  entretenir.

Principe qui consiste à enlever du métal sur la lame afin de réaliser le tranchant.
Il existe plusieurs types d’Ă©mouture. L’Ă©mouture double des couteaux GOYON-CHAZEAU, Ă©galement appelĂ©e Ă©mouture plate ou en V, est la plus polyvalente. Elle offre un tranchant rĂ©sistant et performant, facile Ă  entretenir, et convient aux droitiers comme aux gauchers.

Ligne de dĂ©marcation situĂ©e Ă  la fin du tranchant, juste avant le manche. Elle se forme lors de l’Ă©mouture et montre l’Ă©paisseur qui a Ă©tĂ© enlevĂ©e sur la lame pour former le tranchant.

On parle de fini, ou de finition pour indiquer le rendu final de la lame, voir de la pièce entière lorsqu’elle est tout inox.

GOYON-CHAZEAU propose :
– le fini brillant ou miroir ou orfèvre : l’acier est poli Ă  la perfection et renvoie les reflets comme un miroir;
– le fini mat ou brossĂ© : l’acier prĂ©sente de nombreuses stries en surface pour donner un aspect mat;
– le fini sablĂ© : l’acier prĂ©sente une surface granuleuse, mat Ă©galement.

ProcĂ©dĂ© de travail du mĂ©tal par dĂ©formation, Ă  chaud ou Ă  froid par l’utilisation d’un outil de choc et d’un support.
Les couteaux et couverts forgés sont connus pour leur équilibre, leur robustesse, leur efficacité et leur longévité.

Décoration réalisée sur le dos du ressort.
GOYON-CHAZEAU propose 2 sortes de guillochage : le guillochage machine et le guillochage réalisé à la main.

Il s’agit de la lame pour les couteaux, du fourchon pour les fourchettes et du cuilleron pour les cuillères. On peut aussi parler de “tĂŞte”.

La mitre est la partie intermĂ©diaire entre le manche et la lame. On parle aussi de mitre de pied lorsqu’elle est en bout de manche.
Les mitres des couteaux et couverts GOYON-CHAZEAU sont massives, on parle Ă©galement de mitres forgĂ©es. La lame, la mitre et la soie sont formĂ©e sur une seule et mĂŞme pièce d’acier. Elle apporte une notion de poids et d’Ă©quilibre Ă  la pièce.
D’autres types de mitres existent sur le marchĂ©: moulĂ©es, rapportĂ©es, soudĂ©es, creuses…

Se dit d’un couteau ou d’un couvert tout inox, forgĂ© (Ă  chaud ou Ă  froid) dans une seule pièce d’acier, sans soudure.
Pour en apprendre plus sur la forge : Lisez notre article sur le sujet!

ExtrĂ©mitĂ© du ressort des couteaux fermants. A l’origine plate et brute, les couteliers se sont ensuite mis Ă  la sculpter de dĂ©cors floraux, animaliers ou figuratifs emblĂ©matiques. Les couteaux Laguiole prĂ©sentent le plus souvent une dĂ©coration abeille sur leur mouche !

Ornement réalisé en plantant des petits clous sur le manche

Plaques, le plus souvent en inox, qui servent parfois de support au manche et aux mitres soudées.
Elles se placent sur la soie, assurent la rigidité et la solidité de la fixation du manche et protègent les matières fragiles qui ne peuvent pas être fixées directement sur la soie. Elles ajoutent enfin du poids au couteau et le rendent ainsi plus qualitatif.

Se dit d’un couteau qui ne possède pas de mitre.

Partie mĂ©canique qui permet l’ouverture et la fermeture des lames de certains couteaux fermants.
GOYON-CHAZEAU propose 3 sortes de ressorts : le ressort forgé simple, le ressort forgé guilloché machine et le ressort forgé guilloché main avec mouche forgée.

Le rivetage est un des principes d’assemblage et de fixation du manche sur la soie. Le rivet, cylindre de mĂ©tal, est placĂ© en force pour maintenir les pièces entre elles.

Prolongement de la lame dans le manche qui sert Ă  fixer ce dernier.
Il existe plusieurs sortes de soies : la soie postiche, la demi-soie, la 3/4 de soie, qui n’occupent qu’une partie du manche, et la pleine soie qui occupe toute la longueur et la largeur du manche.
La pleine soie est gage de qualitĂ©, de soliditĂ© et d’Ă©quilibre.

Partie affilée de la lame, destinée à couper.

On parle de trempe pour signifier l’ensemble du traitement thermique (trempe + revenu) effectuĂ© sur la lame.

La trempe, seule, consiste Ă  refroidir brusquement une lame portĂ©e Ă  haute tempĂ©rature par immersion dans de l’eau ou dans une huile spĂ©cifique. Cela permet d’amĂ©liorer la qualitĂ© de l’acier et d’en augmenter la duretĂ©.
Elle est complĂ©tĂ©e du “revenu”, qui consiste Ă  rĂ©chauffer l’acier trempĂ© et Ă  le refroidir lentement afin de le rendre plus mallĂ©able et rĂ©sistant aux chocs et aux dĂ©formations.